Solidarité avec le Brésil: soutenez les mouvements sociaux en première ligne contre la COVID-19

En ce moment si critique pour le Brésil, l’espoir vient des mouvements sociaux qui sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Cette campagne a été justement lancée pour que les personnes à l’étranger contribuent à la lutte des peuples autochtones, des communautés d’afro-descendants (quilombolas), des communautés traditionnelles et des mouvements périphéries. Ceux qui ont courageusement résisté pendant des siècles et ceux qui nous inspirent à continuer à nous battre.

La pandémie a mis en lumière la face tyrannique et génocidaire du gouvernement Bolsonaro. Nous ne resterons pas en silence pendant que le gouvernement Bolsonaro détruit les droits sociaux et environnementaux, les services de base, la dignité de la population, la démocratie. Et fondamentalement, les vies.

Nous invitons les personnes du monde entier, de toutes nationalités, langues et cultures, à rejoindre ce réseau de solidarité. Contribuez avec n’importe quel montant.

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Appui à la lutte des communautés quilombolas à Maranhão, Brésil

L’IBGE a estimé en 2019 qu’au Brésil, il y avait 5972 villages de quilombolas. La coordination nationale de l’articulation des communautés rurales noires de quilombolas – CONAQ – indique plus de 6330 quilombos.

Rien que dans l’État de Maranhão, il y a 682 communautés et 411 processus sont ouverts pour la régularisation des terres des quilombos à l’INCRA, la plus grande demande du pays dans ce domaine.

Dans le contexte de la nouvelle pandémie de coronavirus, les communautés quilombolas à Maranhão continuent d’être affectées par des conflits fonciers et des expropriations.

Les travaux d’agrandissement de l’autoroute (BR 135) à Maranhão, qui atteint les municipalités de Miranda do Norte, Anajatuba, Santa Rita et Itapecuru Mirim, mettent en danger une centaine de quilombos, où vivent environ 10 000 personnes.

Les communautés affectées exigent que la consultation préalable, libre et éclairée soit menée conformément aux dispositions de la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Des travaux comme celui-ci au milieu de la pandémie de COVID-19 pourrait décimer la population quilombola de l’État.

Nous avons décidé d’ajouter nos voix à ce combat …